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Dans une interview accordée aux quotidiens du groupe Ebra, le chef de l’État François Hollande défend "un budget de progrès, un budget de gauche".
À quelques mois de la fin de son quinquennat, le président de la République François Hollande est critiqué sur son bilan notamment de la part des frondeurs. Cependant, le chef de l’État ne se laisse pas faire. Dans un entretien accordé aux journaux du groupe Ebra et qui paraîtra ce lundi 17 octobre, le locataire de l’Élysée défend "un budget de progrès, un budget de gauche". Il est même étonné que les frondeurs hésitent à le voter.
Le président estime que les frondeurs sont en partie responsables du rejet actuel dont il fait preuve. "Je peux entendre les doutes et les impatiences, mais mon devoir, avec le gouvernement de Manuel Valls, est d’avancer et d’agir sans relâche pour les Français et notamment pour faire baisser le chômage (...) Depuis quatre ans et demi, les critiques d’une minorité, c’est vrai, nuisent à la perception de la cohérence", a-t-il évalué. François Hollande, confiant, semble convaincu de ne pas avoir fauté sur le fond et réussi la mission que les Français lui ont confiée. "Avec le recul, nous pouvons maintenant apprécier l’action menée depuis 2012. Nous avons redressé le pays tout en préservant notre modèle social (la santé et les retraites, ndlr). Nous devons revendiquer ce bilan", a-t-il ajouté sur le récit de RTL.
À l’heure actuelle, le chef de l’État estime que le plus important est d’expliquer son action et d’insister sur les avancées qu’il a pu permettre. François Hollande profite également de l’interview pour attaquer Les Républicains. Selon lui, il s’agit d’un programme de régression pour le plus grand nombre et de redistribution en faveur des plus privilégiés. "On ne fera pas avancer notre pays au bénéfice d’une minorité de concitoyens", a-t-il lâché.
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