Par respect pour les personnes qui l’ont parrainée lors de sa course à la primaire à droite, Nadine Morano n’entend prendre aucune position favorable. Elle n’a cependant pas hésité à pilonner Alain Juppé, le maire de Bordeaux.
Dans la campagne pour la primaire à droite, Nadine Morano n’entend soutenir aucun candidat précis. "Par respect pour ceux qui m’ont parrainée, je ne prendrai pas position avant le 20 novembre", a-t-elle fait valoir. Si l’eurodéputée ne fait pas de favoritisme, comme elle l’a si bien mentionné, elle semble pourtant ne pas digérer un candidat en particulier. Cette personne ne serait autre que l’ancien maire de Bordeaux, Alain Juppé.
Islam, immigration, stratégie pour la primaire, rien de ce que le candidat à la primaire à droite Alain Juppé dit, ne trouve grâce aux yeux de Nadine Morano. La seule hantise de l’eurodéputée est de voir Alain Juppé devenir le représentant de la droite pour l’année 2017. "J’espère qu’il ne le sera pas. La ligne politique qu’il porte aujourd’hui ne me semble pas être une politique de droite", a-t-elle expliqué sur Huffington Post, dénonçant un positionnement "proche de François Hollande".
Les propos de Nadine Morano semblent tellement cibler Alain Juppé que certains y voient une forme déguisée de soutien envers Nicolas Sarkozy. "Il essaie de troubler cette primaire de la droite et du centre par sa ligne politique", explique-t-elle. "Je trouve que ça va plutôt vers le centre gauche. Donc il ne faut pas qu’il se trompe de primaire. Parce qu’il y a une primaire à gauche, et il y a une primaire à droite", a-t-elle ajouté, reprenant ainsi les mêmes termes que ceux employés par le leader des Républicains. Pour autant, Nadine Morano se défend de tout soutien explicite. "Ce qui m’intéresse, c’est la ligne politique", souligne-t-elle.
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