Le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius a détaillé lors d’une conférence de presse les dispositifs retenus pour l’élection présidentielle 2017. Il a entre autres annoncé que "l’ensemble des bureaux de vote" fermera à 19 heures.
Laurent Fabius a présenté le dispositif retenu pour la présidentielle de 2017 par le Conseil constitutionnel, ce lundi lors d’une conférence de presse. Parmi les nouvelles mesures figure l’heure de fermeture des bureaux de vote.
Les bureaux de vote fermeront à 19 heures partout en France lors des premier et second tours de l’élection présidentielle en 2017. Auparavant les bureaux de vote fermaient à 18 heures dans les communes faiblement et modérément peuplées et à 20 heures dans les plus grandes villes. "Le vote sera clos à 19 heures dans l’ensemble des bureaux, avec dérogations locales possibles jusqu’à 20 heures", a-t-il annoncé. Une mesure qu’il a expliquée par la volonté de "limiter les risques de divulgation prématurée des premiers résultats partiels".
Outre la fermeture des bureaux de vote, le président du Conseil constitutionnel a également indiqué que les parrainages ne "pourront plus être déposés physiquement au siège du Conseil constitutionnel" mais "envoyés par voie postale à l’aide d’un formulaire et d’une enveloppe transmis à tous les élus concernés", autour du 20 février 2017. Les fameuses 500 signatures de maires ou de parlementaires pourront être transmises "jusqu’au sixième vendredi qui précède le premier tour du scrutin, soit le vendredi 17 mars". Laurent Fabius a également indiqué que les sages de la rue Montpensier publieraient deux fois par semaine la liste actualisée des parrainages reçus pour l’élection. Le but du Conseil constitutionnel est d’éviter "les bousculades" déjà vues dans le passé, ainsi que les "suspenses" entretenus par les candidats. Jusqu’ici, Nicolas Sarkozy aurait déjà recueilli 103 parrainages.
"Au plus tard le 7 juillet 2017, les candidats devront déposer leurs comptes de campagne", a fait savoir Laurent Fabius. "Dans les 6 mois qui suivent, la commission vérifiera les comptes et s’assurera du respect du plafond légal des comptes de campagne, qui est de 16,8 millions d’euros pour un candidat au premier tour et de 22,5 millions d’euros pour un candidat accédant au second tour", a-t-il également précisé. "En cas de rejet du compte, ou de réformation, le candidat concerné pourra dans un délai d’un mois déposer un recours devant nous", a-t-il expliqué pour montrer que les comptes de campagne seront sous haute surveillance.