Dans une interview avec le Journal Du Dimanche, François Hollande a souligné que c’est "le temps de la comparaison" et elle doit se faire entre lui et les autres.
Alors que les politiques avancent à grands pas vers les primaires en vue des élections présidentielles, l’actuel chef d’Etat français garde le mystère. Interrogé par le JDD, s’il sera candidat quel que soit le vainqueur de la primaire à droite, François Hollande a laissé son interlocuteur dans l’expectative. "Rien n’est décidé", a-t-il sèchement répondu qui a ajouté après l’insistance du journaliste qu’"une décision d’être candidat ne se prend pas en fonction de l’adversaire."
Dans l’interview, le président de la République a tenu à souligner que "Le moteur ne peut pas seulement être l’obligation par rapport à ma famille politique. Ça ne suffit pas. De même que si je viens en décembre dire : ’Il y a eu des épreuves, je n’ai pas pu donner tout ce que j’avais pu promettre’, ça ne suffit pas. Parce que si j’y vais, c’est pour gagner, pas pour figurer. Pour être candidat, il faut porter un projet qui sera une espérance possible. Il faut être capable de porter une promesse plus forte que soi-même."
Le président a également expliqué que dans ses déplacements, il ne fait pas son "bilan", mais dresse la "ligne d’horizon". "Je donne ... la projection pour les prochaines années", a-t-il soutenu. "C’est aussi le temps de la comparaison. Ce qui compte, c’est d’imposer cette comparaison. Pour que l’on ne compare plus ce que j’ai fait à ce que j’ai laissé espérer. Pour que ce ne soit plus une comparaison entre moi et moi, mais entre les autres et moi", a-t-il ajouté par la suite.