Le président d’honneur du parti du Front national, Jean-Marie Le Pen a été impliqué dans une affaire touchant le Parlement européen. Ce dernier lui réclame la modique somme de 320.000 euros.
Jean-Marie Le Pen est soupçonné d’avoir employé un assistant parlementaire aux frais du Parlement européen. Le président d’honneur du Front national n’est pas en mesure de fournir "la preuve du travail" de l’élu et il aurait aussi réduit ses indemnités d’eurodéputé, d’où cette requête à son encontre, selon 20 Minutes. L’institution politique européenne avait réclamé 320.000 euros à Jean-Marie Le Pen.
"Des mesures ont été prises il y a déjà un moment contre Jean-Marie Le Pen dans le cadre de l’enquête sur la politique d’embauche des assistants parlementaires du FN", le parti français d’extrême droite, a affirmé un porte-parole du Parlement européen et rapporté par le site 20minutes.fr. Le responsable avait ajouté qu’il n’est pas disposé à donner des détails dans cette affaire.
Par ailleurs, le fondateur du Front national serait également dans la ligne de mire de Bruno Gollnisch, un autre député européen de l’extrême droite français. Ce denier lui réclamerait 380.000 euros. Le député européen du Front national aurait été victime d’un cas similaire. D’autres élus devraient également se manifester d’ici peu.
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