La vision de François Hollande par rapport à l’Histoire ? Le chef d’État déclare qu’il fait désormais partie intégrante de l’Histoire. D’après ses explications, un "homme politique décrié, repoussé, Churchill, Clemenceau, peut devenir un héros".
François Hollande est dans l’Histoire
Lors de sa participation à l’émission "La Fabrique de l’histoire" sur France Culture, cette semaine, François Hollande n’a pas manqué de se considérer comme un illustre personnage. Quand le journaliste lui a demandé sa relation avec l’Histoire, le président de la République n’a pas manqué de faire des allusions politiques dans ses réponses. "Nous constatons, j’ai constaté au cours de ces quatre années, que la tragédie venait s’installer dans le récit. Je m’y étais préparé, je savais qu’à tout moment le pire pouvait surgir, et il a surgi. Aujourd’hui je suis dans l’Histoire", a déclaré l’actuel hôte de l’Élysée.
Le tragique dans l’Histoire, selon François Hollande
Par le mot tragique, le chef d’État a notamment évoqué les actes de terrorisme en France, mais aussi "la guerre qui a resurgi aux portes de l’Europe". D’après François Hollande, si l’histoire se perpétue sans faire de répétition, c’est grâce aux "leçons d’Histoire qui permettent de se préparer." "Quand il y a par exemple une crise climatique — ça n’est pas d’aujourd’hui la crise climatique. Il y a eu dans l’histoire des crises climatiques, elles ont toujours engendré des conflits, des guerres ou même des révolutions", a-t-il pris pour exemple.
La faculté d’adaptation de François Hollande
François Hollande a notamment mentionné sa capacité d’adaptation face à l’imprévisible dans l’Histoire. "Ce qui fait la responsabilité du chef de l’État dans un grand pays comme la France c’est de pouvoir être prêts à saisir l’inattendu, une catastrophe, un acte terroriste, un déclenchement d’un conflit. Moi, je suis né en 1954, j’ai connu la guerre froide, j’ai connu l’affrontement des blocs. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de cela", a-t-il précisé. D’ailleurs, les critiques ne font pas peur au président de la République, car selon lui, "un homme politique décrié, repoussé, Churchill, Clemenceau, peut devenir un héros".
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