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L’ancienne ministre Christine Boutin a réagi sur Twitter à l’appel lancé par 17 anciennes ministres contre le harcèlement sexuel, particulièrement en milieu politique. Dans son tweet elle dit notamment "avoir marre" que tous les hommes soient présentés comme des "obsédés sexuels".
"Nous ne nous tairons plus". Cet appel de 17 anciennes ministres face au sexisme n’est pas du tout du goût de Christine Boutin. Celle-ci a affirmé dimanche dans un tweet qu’elle avait "honte" de ses consœurs.
#Sexisme : Honte de ces anciennes anciennes ministres qui laissent entendre que les hommes sont des obsédés ! Marre vraiment marre
— christine Boutinن (@christineboutin) 15 mai 2016
Comme le rappelle Metronews, l’appel publié dans le JDD évoquait bien les "comportements inappropriés" de "certains hommes". Mais visiblement cela n’a pas convaincu la conseillère départementale des Yvelines. Dans un tweet adressé au Lab, elle estime qu’il serait "intéressant de faire la liste des anciennes ministres qui n’ont pas signé", afin de démontrer que ces signataires sont très minoritaires.
@leLab_E1 il serait intéressant de faire la liste des anciennes ministres qui n'ont pas signé !!!
— christine Boutinن (@christineboutin) 15 mai 2016
Les internautes n’ont pas tardé à moquer l’ancienne ministre sur Twitter, regrettant qu’elle ne soutiennent pas le mouvement pour lutter contre le sexisme en politique.
@christineboutin Honte de cette ancienne ministre qui laisse entendre que le #sexisme n'existe pas ! Marre, vraiment marre ! #Baupin
— Théo Nédélec (@TheoNedelec) 15 mai 2016
@christineboutin Alors on fait quoi quand on a été violée, agressée ou harcelée sexuellement ? On la ferme ? #VraieQuestion
— Elastique Extatique (@extatiq) 15 mai 2016
D’autres personnalités politiques ont pris la parole pour commenter cette initiative. "Nous, on a un certain statut, on peut parler. (Le harcèlement), ça ne concerne pas seulement la politique mais l’ensemble de la société", a ainsi expliqué sur France 2 Nathalie Kosciusko-Morizet.
"Harcèlement et sexisme doivent être combattus en politique comme dans l’ensemble de la société", a déclaré de son côté l’ancien Premier ministre François Fillon.
Cécile Duflot a elle tweeté des commentaires insultants et sexistes reçus après avoir signé l’appel : "Duflot harcelée ? Le type était bourré..." ou encore "A part Jouanno, qui aurait envie d’harceler ces femmes lol ?".
Petite illustration du débat précédent : huit tweets attrapés au vol... en moins d'une heure... #sexisme #longchemin pic.twitter.com/E2YKYQ2amJ
— Cécile Duflot (@CecileDuflot) 15 mai 2016
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