Après plusieurs semaines de discussions et de mésententes, François Hollande a finalement tranché. Dans une allocution télévisée, ce mercredi, il a annoncé qu’il renonce au texte sur la déchéance de nationalité.
Le chef d’Etat renonce à convoquer le Parlement en Congrès en vue d’une réforme de la Constitution, a révélé RTL ce mercredi. Dans une annonce officielle qu’il a prononcée à la sortie du conseil des ministres, il a confirmé que l’Exécutif fait marche arrière sur le projet de révision constitutionnelle.
Après la réunion avec les présidents du Sénat, Gérard Larcher (LR), puis de l’Assemblée, Claude Bartolone (PS), et à l’issue du conseil des ministre, le président a annoncé qu’il ne va pas convoquer le Congrès à Versailles pour voter la révision constitutionnelle post-attentats. Ainsi, le locataire de l’Elysée abandonne son projet sur "la déchéance de nationalité pour les terroristes". En outre, le projet d’inscription de l’état d’urgence dans la constitution ne verra pas non plus le jour.
"Je constate que l’Assemblée nationale et le Sénat ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur un même texte", a indiqué François Hollande. "J’ai décidé de clore le débat constitutionnel", a-t-il conclu. Toutefois, il a réaffirmé ses engagements sur la sécurité en France. "C’est mon devoir et ma responsabilité", a-t-il martelé.
Révision constitutionnelle : François Hollande... par 20Minutes