La Cour de cassation a validé mardi la preuve qui a valu à Nicolas Sarkozy d’avoir été mis en examen pour corruption et trafic d’influence. Il s’agissait des écoutes téléphoniques qui concernaient l’affaire Bettencourt.
L’affaire Bettencourt se resserre sur Nicolas Sarkozy
Les présidentielles de 2017 semblent plus que jamais compromises pour Nicolas Sarkozy. En effet, l’ancien chef d’Etat a été mis en examen pour corruption et trafic d’influence. Il aurait, avec l’aide d’un haut magistrat, tenté d’obtenir des informations confidentielles dans l’affaire Bettencourt. Toutefois, jusqu’à ce mardi, le leader des Républicains avait réfuté la légalité de ces écoutes téléphoniques qui l’avaient mêlé à cette affaire.
La cour de Cassation valide les preuves
La Justice française n’a pas retenu les dénégations émises par Nicolas Sarkozy et a validé ce mardi 22 mars ces écoutes téléphoniques portant sur l’affaire Bettencourt . Sur ces écoutes, les enquêteurs avaient pu entendre l’ex-président de la République et son avocat qui discutaient grâce à l’ouverture d’une ligne de téléphone portable secrète, sous le nom d’emprunt de Paul Bismuth.
Une croix sur les présidentielles de 2017 ?
Cette nouvelle décision de la Cour de cassation fait donc risquer à Nicolas Sarkozy un possible renvoi devant le tribunal correctionnel. Il est fort possible également qu’il soit sujet à une condamnation pouvant aller jusqu’à une peine de prison. Cela engendre de facto une inéligibilité aux présidentielles de 2017. Un événement complètement malvenu pour le patron des Républicains qui attendait pourtant avec impatience la primaire de la droite pour ce mois de novembre 2016.
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