Le Front national ne battra plus le pavé de la capitale pour la fête du Travail. Une annonce de Florian Philippot met fin à une tradition ancienne du parti d’extrême droite.
Ce matin, dans l’émission "Les 4 vérités" de France 2, l’eurodéputé du Front national Florian Philippot a annoncé que son parti "ne défilera plus à Paris pour le 1er mai". Cependant, le parti d’extrême droite marquera la fête du Travail sous une autre forme, notamment un hommage à Jean d’Arc dans la matinée, autour de Marine Le Pen, suivi d’un grand banquet national.
"Ce sera le nouveau 1er où plusieurs orateurs pourront prendre la parole", a ajouté Florian Philippot. Son annonce marque signe donc la fin d’une tradition du Front national ancrée depuis 1979 au sein du parti, qui défilait toutefois le 8 mai jusqu’en 1988, et non le 1er mai.
"C’est le jour où tu prends le risque de voir en interview à la télé tous les tarés qui se greffent sur le défilé", expliquait un proche de Marine Le Pen, cité mi-février par Europe 1. Florian Philippot évoque également "des raisons de sécurité" pour justifier la fin du défilé du 1er mai du Front national.
En effet, le Front national a été menacé par Daesh dans son dernier numéro de Dar al Islam, la revue de propagande du groupe djihadiste. "Ce n’est pas mal non plus. C’est bien de faire du neuf", a assuré Florian Philippot.
.@f_philippot : "Il y aura un 1er Mai du Front National cette année, dans une version renouvelée." #Les4Vérités
— Front National (@FN_officiel) 4 mars 2016