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Le sondage financé par la région PACA qui porte sur l’image de Christian Estrosi fait polémique. L’opposition locale demande des comptes au Président régional.
Un sondage qui fait polémique
Le président les Républicains (LR) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), Christian Estrosi, est actuellement au cœur d’une vive polémique. En effet, l’opposition locale en la personne du socialiste Christophe Castaner et de la conseillère régionale, Marion Maréchal-Le-Pen, lui demandent actuellement de rendre des comptes. Au centre de cette discorde : un sondage commandé par le partisan Les Républicains, payé par la région, qui porte sur une série de thématiques locales. Le hic se trouve dans le fait que sept des vingt questions portent sur la personnalité et la stratégie de l’élu, ainsi que sur ses adversaires.
Quand l’opposition en PACA se manifeste contre le sondage
Dans son réquisitoire, Christophe Castaner a demandé au patron régional de la PACA de "communiquer le coût (de ce sondage) et à s’engager à ne plus utiliser l’argent public de la région pour en financer de nouveaux". De son côté, Marion Maréchal-Le Pen a fait connaître son indignation dans un communiqué. La conseillère y mentionne le fait que "cette utilisation des finances de la région, et donc de l’argent des contribuables, à des fins très personnelles n’apparaît ni morale, ni peut-être même légale". Elle indique notamment avoir saisi "la déontologue du Conseil régional" pour avoir un "dossier complet de cette enquête" en même temps que "sa facture".
Les questions qui portent sur l’image de Christian Estrosi
D’après Médiapart qui est à l’origine de la révélation de ce sondage, outre les thématiques sur les compétences de la région PACA, il y a également pas moins de cinq questions sur Christian Estrosi. L’image du député-maire de Nice "est-elle bonne ou mauvaise ?", "s’est-elle améliorée ou dégradée ?", est-il "plus à gauche ou plus à droite qu’avant ?". L’opinion des sondés est également recueillie par rapport à 33 personnalités politiques régionales, comme Jean-Claude Gaudin, la sénatrice (LR) Dominique Estrosi-Sassone ou Marion Maréchal-Le Pen.
La réponse de l’entourage de Christian Estrosi
De son côté, l’entourage du député-maire de Nice s’étonne de cette polémique. D’après lui, le questionnaire a été réalisé après l’élection de Christian Estrosi, mais que le contrat passé avec l’institut CSA remonte à "la précédente majorité", celle du socialiste Michel Vauzelle. Le Conseil régional n’a cependant pas précisé le coût du sondage pour la collectivité. L’entourage du président régional a relevé que "90 % des questions portent sur les compétences régionales et que, concernant le reste du sondage, c’est la mise en place de la conférence régionale et les circonstances de l’élection qui ont conduit à ces questions", comme le rapporte le Figaro. Les collaborateurs précisent que dans ce genre de sondages, "l’institut propose toujours des questions sur l’exécutif."
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La présidence #Estrosi c’est un scandale par mois. Nous exigerons des explications lors de la prochaine Assemblée. https://t.co/sWcMmQChgA
— Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) 28 février 2016