Les tensions grandissantes qui règnent dans le parti de gauche ont incité le président de la République François Hollande à réagir. En déplacement en Amérique du sud, à Buenos Aires (Argentine), le chef de l’État a voulu faire baisser la pression dans son camp.
Des critiques virulentes
A la suite des critiques ouvertes et plus que virulentes, le chef de l’Etat François Hollande n’a pas hésité à mettre de l’eau dans le vin de certains membres de son parti, apparemment en désaccord avec les pratiques du gouvernement. Cette querelle intestine a été déclenchée par la loi de la ministre du Travail Myriam El Khomri. Martine Aubry, Daniel Cohn-Bendit et seize autres politiciens de gauche ont discuté les mesures prises à travers cette nouvelle loi sur le travail en France.
"Dans l’esprit d’équilibre"
Le président de la République française a répondu aux critiques de ses confrères de gauche même s’il est en déplacement. Pour lui, cette loi a pour but de "réformer dans l’esprit d’équilibre qui doit toujours demeurer de manière à ce que nous puissions donner toutes ses chances à l’économie, à la création, à l’initiative mais aussi au travail". Lors d’une visite au lycée français Jean Mermoz, François Hollande a mis en exergue le fait que l’emploi fait partie des nerfs de la guerre dans ce combat contre la crise. "Car c’est le grand enjeu, le travail, permettre qu’il soit accessible à tous et surtout aux plus jeunes", a-t-il déclaré selon le site du Figaro.
"Rien d’autre qu’une prévision"
Dans son périple sud-américain, François Hollande a comparé les pratiques qui se font en Amérique latine par rapport aux réalités européennes en général et en France en particulier. Il a évoqué la situation économique de l’Argentine qui n’est pas au mieux de sa forme selon le chef de l’État. Néanmoins, ce pays de l’Amérique du Sud arrive malgré tout à garder le cap depuis plusieurs années. Sur le contient européen, la sortie de crise semble incertaine et il suffit d’une prévision pour tout faire basculer, a observé François Hollande, en faisant allusion aux réactions suscitées par le projet de réforme de loi du travail de Myriam El Khomri . Seulement, "il faut veiller à ne pas céder à ce qui est supposé être une fatalité et qui n’est rien d’autre qu’une prévision", a conclu le président de la République de France.
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