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Certains politiques se sont prêtés tardivement au jeu des traditionnels vœux du Nouvel An. D’autres ont affûté leurs armes, cette semaine.
Nicolas Sarkozy a été particulièrement prolixe cette semaine. L’ancien chef d’État s’est exprimé depuis Abou Dhabi où il est en déplacement. "Nous sommes entrés dans une troisième guerre mondiale", a-t-il dit à propos de la lutte contre Daesh.
"Nous n’avons pas combattu les nazis pour forcer les Juifs à fuir", a encore dit Nicolas Sarkozy alors qu’il recevait un prix attribué par la conférence des rabbins d’Europe. Il a fortement rappelé son soutien à la communauté juive.
"Je suis pour un État qui assume ses fonctions régaliennes", a lancé Alain Juppé devant des représentants des syndicats de police
"La déchéance de nationalité est une faute politique", a tonné la juge d’application des peines Laurence Blisson pour qui il est "absurde" de prétendre que la déchéance de nationalité dissuadera les terroristes de commettre des crimes.
"François Hollande est un fils de François Mitterrand", a dit l’ancien premier ministre Michel Rocard qui soutient que l’impuissance du PS au pouvoir résulte de son incapacité à penser l’économie de marché et la culture de la négociation.
"Vous en avez assez. Et bien, moi aussi", a lancé Bruno Lemaire qui devrait faire rapidement l’objet de plusieurs parodies. On voit l’ancien ministre de l’Agriculture, manger des pommes, des croissants ou conduire sa voiture dans une vidéo de présentation de ses vœux du Nouvel An.
L’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a réservé l’un de ses légendaires "raffarinades" à Alain Juppé : "A Alain Juppé : une route plus droite que raide".
"La France a l’extrême faiblesse de penser toujours en théorie, de se battre pour des idéologies ou des étiquettes", a estimé François Bayrou qui s’exprimait dans une vidéo de présentation des vœux du Nouvel An depuis sa mairie de Pau.