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Le président français François Hollande s’est défendu de toute "combinaison politique" après son appel à la "concorde". Il avait tendu la main à l’opposition sur des thématiques comme la lutte contre le chômage ou l’apprentissage, dans l’intérêt suprême de la nation.
Aucune combinaison politique en vue
François Hollande vient de subir les foudres des politiciens après son appel à "la concorde". Le chef d’état français avait demandé l’aide de l’opposition pour discuter des thématiques telles que la lutte contre le chômage ou l’opposition. Dans sa défense pourtant, le président de la République précise bien qu’il ne cherche aucune "combinaison politique". "Il ne s’agit pas de chercher je ne sais quelles combinaisons qui ne relèvent pas de ma conception de la vie politique, mais plutôt la concorde pour l’intérêt du pays", a-t-il plaidé devant la presse lors d’un sommet européen à Bruxelles. Par ailleurs, François Hollande a rappelé l’existence des clivages qui assurent la pérennité de la vie démocratique.
Hollande est ouvert à un dialogue avec l’opposition
Le chef d’État se dit donc prêt à tout pour un dialogue avec l’opposition, notamment dans le cas où celle-ci a des propositions à faire. "Ça a été le cas notamment en matière de lutte contre le terrorisme ou avec les élus des territoires par rapport à la lutte contre le chômage et la formation (professionnelle), à l’apprentissage, aux infrastructures qui doivent être financées en commun" avec l’État, a énuméré François Hollande. Toujours d’après lui, cet état d’esprit permettrait "une concorde, une volonté commune face à l’essentiel", sans pour autant détruire le clivage de la vie politique.
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