En accord avec la décision du gouvernement actuel d’interdire les cumuls de mandats, Eric Woerth a décidé de démissionner de son poste de conseiller régional. Même s’il a été fraîchement élu, il a tenu à conserver ses statuts de maire de Chantilly et député de l’Oise.
Démission des régionales pour Eric Woerth
L’important n’est pas de gagner, mais de participer. Cet adage pourrait s’appliquer au cas d’Eric Woerth, la tête de liste dans l’Oise pour Les Républicains aux élections régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Le candidat de droite a été élu conseiller régional, mais a démissionné de son poste, trois jours après le scrutin. Comme il était déjà maire de Chantilly et député de l’Oise, il devait choisir pour éviter le cumul de mandats exécutifs. "Je me posais des questions, et je n’avais pas envie d’abandonner Chantilly. C’est une démission, pas un éloignement. Fatima Massau (MoDem, 16e sur la liste) me remplace. C’est quelqu’un de très impliqué dans la vie locale et je suis heureux pour elle", s’est-il justifié.
Empêcher à tout prix la poussée du FN
D’après lui, la campagne pour les régionales était nécessaire même si la finalité n’était pas de siéger sur la place. "Je suis venu pour tirer cette liste et lui donner un maximum de cohérence. Si l’on avait perdu, ou si la majorité avait été très tendue, les choses auraient pu se passer autrement", a-t-il déclaré. Eric Woerth ne voulait en aucun cas minimiser la progression du FN. "C’était Marine Le Pen (FN) et je ne souhaitais pas qu’elle soit présidente", a-t-il ajouté. Outre le mandat de député et de maire que le candidat de droite a décidé de garder, il va également remplir la fonction de secrétaire général des Républicains.
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