Le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone a perdu lors des élections régionales en Ile-de-France, mais il espère retrouver le perchoir de la Chambre basse.
Claude Bartolone s’en remet à la décision des députés socialistes.
"Relégitimer" le président de l’Assemblée nationale
Alors qu’il a échoué aux élections régionales en Ile-de-France face à Valérie Pécresse, le président de l’Assemblée nationale va remettre son mandat en jeu devant les élus socialistes ce mardi. Cette démarche "formelle" a surtout pour objectif de "relégitimer" Claude Bartolone comme quatrième personnage de l’État, a indiqué un député socialiste francilien. D’autant plus que cette consultation interne ne devrait pas passer par un vote, mais uniquement par acclamation sur la "légitimité" du député de Seine-Saint-Denis. Le suspense ne devrait donc pas s’éterniser.
Soutien à Claude Bartolone
Dès la soirée du second tour, Bruno Le Roux, le patron des députés PS, a déjà anticipé la situation sur Twitter. "Respect pour l’engagement de @claudebartolone. Il est et reste un très bon président de l’@AssembleeNat", a-t-il écrit. Ce tweet a également été suivi du hashtag #soutientotal. "Je n’ai pas de doute sur ce que sera la réaction du groupe socialiste pour lui dire de continuer dans ses responsabilités de président de l’Assemblée nationale", a renforcé Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement. Jean-Christophe Cambadélis, numéro un du PS a lui aussi apporté son soutien.
Respect pour l’engagement de @claudebartolone Il est et reste,bien sûr, un très bon président de l’@AssembleeNat #soutientotal
— Bruno Le Roux (@BrunoLeRoux) 13 Décembre 2015
Appel à la démission de part des députés de droite
Claude Bartolone reproché d’avoir accusé Valérie Pécresse de défendre "en creux la race blanche" est fortement critiqué du côté de la droite. "Si Claude Bartolone a du panache, il doit démissionner, remettre son mandat en jeu devant l’Assemblée nationale tout entière et présenter des excuses à Valérie Pécresse pour les propos infamants qu’il a tenus à son égard", a lancé Christian Jacob, chef de file des députés les Républicains sur le récit du Figaro. Le député LR de Seine-et-Marne estime que permettre au président de l’Assemblée nationale de reprendre son mandat serait se moquer du monde.
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