Le candidat frontiste aux Régionales 2015, Louis Aliot, a été élu au second tour pour siéger en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. Toutefois, l’homme a annoncé qu’il n’acceptera pas cette place, car il veut privilégier ses mandats de députés et de conseiller municipal.
Pas de cumul de mandats pour Louis Aliot
Louis Aliot a déclaré ne pas vouloir siéger en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées en tant que conseiller régional. Même s’il a été élu lors du second tour des élections régionales, il a annoncé vouloir privilégier ses autres mandats. Le candidat frontiste qui avait remporté 33.87 % des voix va donc sacrifier les régionales pour ses mandats de député européen et de conseiller municipal. L’annonce de cette décision a été prise en fin de soirée du dimanche 13 décembre. Le FN détient finalement 40 sièges sur 158 au sein du conseil régional.
Les critiques de son rival
Pour rappel, le candidat d’extrême droite, Louis Aliot, est conseiller régional en Languedoc-Roussillon depuis 2010. Il est également député européen et conseiller municipal de Perpignan (Pyrénées-Orientales) tout en étant vice-président du Front national. Même si Louis Aliot a décidé de ne pas siéger dans cette région, il n’a pas pu se soustraire aux critiques de Dominique Reynié. Ce dernier est le candidat de la droite en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et a obtenu la troisième position des seconds tours des régionales avec 21,32 % des voix. D’après Dominique Reynié, Louis Aliot voulait tout simplement favoriser la réélection du PS en refusant le poste de conseil régional.
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Louis Aliot annonce qu’il ne siègera pas au conseil régional, préférant rester député européen et conseiller municipal. Cherchez l’erreur...
— Philippe Gagnebet (@PGagnebet) 13 Décembre 2015
L’imposture FN : Louis Aliot ne siégera pas au Conseil régional. Il voulait simplement favoriser la réélection du PS. C’est fait.
— Dominique Reynié (@DominiqueReynie) 14 Décembre 2015