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Le chef de file socialiste des élections régionales en Île-de-France a dépeint Valérie Pécresse comme la candidate de Neuilly et de "la race blanche". "Ces déclarations qui m’accusent de racisme provoquent un haut-le-cœur en chaîne", a réagi la rivale de droite.
Bartolone accuse Pécresse de racisme
Claude Bartolone aurait-il prononcé une phrase de trop durant son interview ? Le candidat socialiste aux élections régionales en Île-de-France a présenté Valérie Pécresse, comme la candidate qui "défend en creux Versailles, Neuilly et la race blanche". Le président de l’Assemblée nationale a déclaré que sa rivale de droite tenait les mêmes propos que le FN. "Notre région, ils veulent la mettre en rang, en uniforme, un serre-tête sur les cheveux", a-t-il encore ajouté. Claude Bartolone a notamment pointé du doigt, les affiches de Valérie Pécresse soulignant ne pas vouloir devenir "la Seine-Saint-Denis de Bartolone". Pour lui, c’est du racisme pur et simple en sachant que la Seine-Saint-Denis était un des départements les plus pauvres de France.
Les réactions indignées de la droite
À ces piques, la droite n’a pas tardé à réagir. "C’est abject. J’ai honte pour la politique. Si la fin justifie les moyens, je pense que les Franciliens la sanctionneront. Ces déclarations qui m’accusent de racisme provoquent un haut-le-cœur en chaîne. Je viens de recevoir un coup de fil de Calixthe Beyala, la fondatrice des Africains de France, qui me soutient", a fait valoir Valérie Pécresse. De son côté, François Fillon accuse Claude Bartolone de basculer vers l’infamie. Pour lui, cette petite phrase du chef de file socialiste est un lourd dérapage qui ne peut être admis dans les règles de la bonne politique.
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