L’idée de Claude Bartolone, qui se présente aux élections régionales, est un peu poussée.
Le candidat PS aux régionales Claude Bartolone explique ce dimanche les raisons qui l’ont amené à suspendre sa campagne électorale depuis les attentats du 13 novembre. "Faire campagne ces derniers jours, cela aurait été complètement à côté de la plaque. Je ne me voyais pas, dès les jours suivants, parler de projets d’infrastructures", a-t-il fait valoir. Sa principale adversaire dans la course est Valérie Pécresse des Républicains.
En plein choc après les attentats, le président de l’Assemblée nationale n’aurait "pas une ligne à enlever à [son] programme." Seul "l’ordre des priorités a changé", affirme-t-il, la sécurité, la culture et l’éducation ayant pris l’avant sur les transports. Claude Bartolone propose en outre "d’instituer, dès les 1er semestre 2016, une police régionale des transports". Et de lancer une pique au passage : "Ceux qui réclament quasiment une armée régionale ou un Guantanamo francilien sont soit des démagos, soit des rigolos."
Le candidat PS a fait une déclaration un peu surprenante : il pense mettre en place un "service civique régional, pourquoi pas obligatoire" de six mois autour des "valeurs républicaines". Son projet impliquerait tous les jeunes Franciliens, filles et garçons, de 16 à 25 ans. Une proposition choc évaluée à 125 millions d’euros dont les détails ont déjà été évoqués.