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A l’issue de son entretien à l’Elysée avec François Hollande, Matteo Renzi a apporté son soutien à la France et à son offensive diplomatique et militaire contre Daesh. Les deux hommes insistant sur la nécessité de régler la situation en Libye.
François Hollande poursuit son marathon diplomatique pour rallier la coalition la plus large possible contre Daesh. Matteo Renzi est venu à Paris lui apporter son soutien. Contre Daesh, Matteo Renzi a jugé "nécessaire de faire un effort de plus en plus inclusif, de créer une coalition de plus en plus ample qui (...) amène à l’objectif que Monsieur le président Hollande a très bien exprimé, c’est-à-dire la destruction de Daesh", a-t-il déclaré à l’issue de leur rencontre à l’Elysée, ce jeudi.
Les deux hommes d’Etats se sont également inquiétés de la Lybie estimant qu’elle devienne "la prochaine urgence" de la communauté internationale. "Nous suivons avec beaucoup d’intérêt le processus de Vienne en ce qui concerne la Syrie et nous sommes particulièrement engagés à ce que cette fenêtre (...) qui s’est ouverte au niveau diplomatique puisse s’élargir à la Libye", a-t-il insisté.
François Hollande a également cité la Libye comme l’une des deux "grandes questions" du moment, avec la Syrie, nécessitant des "initiatives diplomatiques". "En Libye, nous devons mettre maintenant en place ce qui est attendu depuis trop longtemps, c’est-à-dire un gouvernement d’union nationale (...) et la sécurisation du territoire, empêchant ainsi Daesh de s’installer et de progresser", a souligné le président de la République.
Concernant les migrants, François Hollande et Matteo Renzi ont par ailleurs plaidé pour "un accord global" avec la Turquie sur la question des réfugiés. "Je partage entièrement les considérations" de François Hollande sur la nécessité "d’arriver à un accord global", a renchéri le président du Conseil italien. "Il est évident que la seule façon par laquelle nous pourrons mettre fin à l’exode des demandeurs d’asile, des réfugiés et des immigrés est d’arrêter les guerres civiles", a avancé Matteo Renzi.
Dans sa course diplomatique, François Hollande a déjà rencontré plus tôt cette semaine le Premier ministre britannique, le président américain et la chancelière allemande. Il se rendra à Moscou pour un entretien avec le président russe jeudi dans l’après-midi.