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Les mesures prises par François Hollande semblent répondre aux attentes de Marion Maréchal-Le Pen.
Lors de son passage dans Le Grand Jury sur RTL, Marion Maréchal-Le Pen a confié que le président de la République "nous a surpris, partiellement positivement il faut bien l’avouer, parce qu’il y a eu des inflexions positives". Le "virage à 180 degrés" entrepris par la présidence lui convient. Elle s’est même dit satisfaite. Toutefois, elle regrette que le chef d’Etat "ne va pas au bout de la logique en travaillant avec les renseignements syriens".
Sur RTL, elle a évoqué point par point les mesures prises par le gouvernement français pour lutter contre Daesh. Elle affirme être favorable à "l’augmentation des effectifs de policeet gendarmerie" et "l’élargissement des modalités de déchéance de nationalité\".Mais elle n’a pas manqué de souligner qu’"il y a des carences très importantes".
La candidate et tête de liste Front national aux élections régionales en PACA estime quel’état d’urgence prolongé pour 3 mois n’est pas suffisant. "Nous sommes dans une crise durable. De toute façon, le Parlement a parfaitement la capacité de prolonger cet état d’urgence", a-t-elle fait remarquer.
Par ailleurs, elle déplore que François Hollande n’ait "pas du tout parlé de l’immigration mais aussi de l’idéologie derrière le terrorisme, à savoir l’islamisme", lors de son passage devant les parlementaires. Favorable à "l’expulsion" des personnes étrangères fichées S, Marion Maréchal-Le Pen regrette qu’"en l’état actuel des effectifs, nous ne sommes pas en capacité de surveiller efficacement. Les personnes qui sont sous contrôle judiciaire, pour la plupart, ne pointent pas et ne répondent pas aux obligations".
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