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La France n’a pas tardé à répondre aux attaques de l’Etat islamique, des agressions portées en plein cœur de la France, sur Paris, la capitale.
Dès dimanche la France a riposté avec ses chasseurs basés en Jordanie et aux Emirats arabes unis.
L’état-major de la défense rapporte qu’une dizaine d’avions participent à l’opération, où les frappes ont été portées sur la capitale de Daech, Raqqa (Syrie). Dans la nuit de lundi à mardi les bombardements ont ainsi détruit un centre de commandement et un centre d’entraînement, a annoncé l’état-major des armées françaises.
Jusqu’ici les frappes françaises se sont portées sur des objectifs logistiques de l’EI. Pour réellement atteindre des cibles plus précis, c’est-à-dire les ressources humaines de l’organisation terroriste, il faudrait que la France ait des renseignements plus solides. Dans ce sens les Etats-Unis ainsi qu’Israël se sont dits disposés à fournir à Paris le nécessaire.
L’attaque de vendredi dernier a soulevé une vague de solidarité envers la France. Ce tournant a fait bouger les positions russes et occidentales en les rapprochant. François Hollande annonce qu’il va rencontrer le président russe. En tout cas à Antalya lors du sommet du G20, Barack Obama et Vladimir Poutine ont eu des têtes à têtes pour évoquer un consensus sur la Syrie, notamment sur le cas de Bachar al Assad.