SIPA
Lundi, François Hollande s’est exprimé devant les parlementaires. Il a alors présenté son pacte de sécurité à 2 volets sur le plan intérieur et international.
SUR LE PLAN INTERIEUR
- Prolongation de l’Etat d’urgence
François Hollande souhaite prolonger l’état d’urgence "pour 3 mois". Pour ce faire, il demande aux parlementaires de voter une loi modifiant le contenu de "La loi du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence prévoit en particulier deux mesures exceptionnelles, l’assignation à résidence et les perquisitions administratives, qui offrent des moyens utiles pour prévenir la commission de nouveaux actes terroristes"
-Réforme de la Constitution
" Cette guerre d’un autre type appelle un régime constitutionnel nouveau", martèle le président qui souhaite que la Constitution offre un "outil approprié pour fonder la prise de mesures exceptionnelles pour une certaine durée sans recourir à l’état d’urgence et sans compromettre l’exercice des libertés publiques"
-De nouveaux postes dans la sécurité et la justice
Le président de la République a annoncé que "5000 emplois de policiers et de gendarmes seront créés d’ici deux ans ". Du côté du ministère de la justice, il prévoit "2500 postes supplémentaires pour l’administration pénitentiaire et pour les services judiciaires" et " l’administration des douanes devra être renforcée de 1000 postes", a-t-il précisé.
SUR LE PLAN INTERNATIONAL
-Renforcement des frappes en Syrie
La France va "intensifier ses opérations en Syrie", a prévenu François Hollande qui a également sollicité plus de soutien de la part de ses alliés membres de l’ONU.
-"L’ennemi c’est Daesh"
Une fois de plus, il a martelé que l’ennemi de la France, "c’est Daesh". Il ne faut pas que l’Etat Islamique " utilise les combattants étrangers pour exécuter dans leurs pays les plans ourdis depuis la Syrie et l’Irak", a-t-il soutenu.
-L’accueil des migrants
Par ailleurs, il a également appelé les pays membres de l’Union Européenne à renforcer les contrôles aux frontières. "Il est vital que l’Europe accueille dans la dignité ceux qui relèvent du droit d’asile, mais qu’on renvoie dans leurs pays ceux qui n’en relèvent pas ", a-t-il suggéré.
-Le fichier européen des passagers aériens (PNR)
Il a également insisté pour que l’UE valide avant la fin de l’année le fichier européen des passagers aériens (PNR) qui "va assurer la traçabilité du retour des djihadistes et les interpeller ", a-t-il soutenu.