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Intervenu sur le plateau de RTL, le chef du gouvernement a déclaré qu’il faut se "préparer à de nouvelles répliques". Il a alors lancé "un appel à la vigilance".
"L’attentat a été organisé, pensé, planifié depuis la Syrie. La France est engagée depuis 2014 dans une coalition contre Daesh. Mais l’’épicentre n’est pas en Syrie mais d’abord en Irak. C’est là que se joue l’avenir. C’est en Irak que nous combattons avec d’autres contre Daesh, avec le régime irakien, l’Iran, les Américains, tout ceux qui sont dans cette coalition, pays européens ou pays du Golfe. Et nous avons décidé d’engager nos Mirage et nos Rafale en Syrie", a martelé Manuel Valls sur le plateau de RTL ce matin.
Alors que le nombre de victimes des attentats de Paris a été revu à la hausse, passant à 132 morts, le premier ministre a prévenu que la France va "vivre longtemps avec cette menace".
Il faut "se préparer à de nouvelles répliques", a-t-il soutenu appelant ainsi "chacun à la maîtrise, à la prudence et à la vigilance. Oui, le comportement de chacun va se modifier par rapport à cette menace terroriste"
Le premier ministre a également vanté les actions que la France a menées pour lutter contre le terrorisme notamment au Mali, en Irak et en Syrie. "Nous sommes pleinement engagés", a rappelé Manuel Valls qui a lancé un appel à la collaboration. Il a alors prévenu que "Daesh ne menace pas uniquement la France" mais aussi d’autres pays européens.
Le chef du gouvernement français d’expliquer qu’"Ils ont commis des attentats, sans doute en Turquie, incontestablement au Liban, et chacun sait que l’attentat de cet avion de cette compagnie russe a été revendiqué par Daesh. Chacun doit prendre conscience du danger majeur de cette armée terroriste, car ce n’est pas un groupe, c’est une armée terroriste"