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Marine Le Pen s’est attribué la récente baisse du nombre de migrants présents dans la "jungle" à Calais. Fidèle à sa ligne de conduite, elle prône la "tolérance zéro" face aux migrants.
Sur France Bleu Nord, ce matin, Marine Le Pen a montré qu’elle était plus que jamais en campagne pour les élections régionales, note le site 20minutes.fr. La présidente du Front national s’est indirectement targuée d’avoir fait baisser le nombre de migrants qui campent dans "la jungle", à Calais.
Lundi dernier, Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, a annoncé que le nombre de migrants qui se trouvent dans le camp appelé "la jungle" avait baissé de 1 500 personnes. Ainsi, le nombre est passé de 6 000 à 4 500 personnes selon les estimations de la police aux frontières.
Selon la préfecture du Pas-de-Calais, cette baisse s’explique par le départ volontaire de près de 1 000 migrants vers des centres d’accueil disséminés un peu partout en France. Les autres ont été placés dans des centres de rétention.
Marine Le Pen, qui est la candidate du Front national dans le Nord-Pas-de-Calais Picardie pour les élections régionales, avait affirmé que si le gouvernement a évacué 1 500 migrants du camp de Calais, c’est parce que les élections régionales arrivent et parce qu’elle est en tête dans les sondages.
Marine Le Pen a également fait valoir que "si on envoie des centaines de CRS, c’est justement pour essayer d’étouffer ce qui se passe à Calais".
Elle a en outre pointé du doigt les associations qui viennent en aide aux migrants dans "la jungle", les accusant d’être "politiques et pro immigration". La frontiste prône la "tolérance zéro" pour faire face à la problématique des migrants.