François Hollande a présidé ce mercredi sur les Champs Elysées à Paris les traditionnelles cérémonies de commémorations de l’Armistice du 11 novembre 1918, en présence de son prédécesseur Nicolas Sarkozy.
Fidèle à la tradition, François Hollande s’est rendu aux pieds de l’arc de Triomphe pour la commémoration de l’Armistice afin de rendre hommage aux hommes morts pour la France entre 1914 et 1918. Après y avoir déposé une gerbe de fleurs, le président de la République a procédé au ravivage de la flamme. Il a ensuite écouté les noms des soldats français tués depuis le 11 novembre 2014 : l’adjudant Thomas Dupuy, le caporal-chef Heiarii Moana, l’agent technique en chef Samir Bajja et le caporal Baptiste Truffaux. Désormais, le chef de l’Etat ne rend en effet pas seulement hommage aux soldats morts lors de la Guerre de 14 - 18 mais aussi aux soldats morts au cours des opérations menées par la France.
Présence de Nicolas Sarkozy : une grande première
C’est l’événement politique de ce 11 novembre. Pour la première fois depuis 2012, l’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy avait accepté l’invitation de l’actuel président de la République de participer à cette cérémonie. D’où une brève poignée de main entre les deux hommes. Le chef des Républicains a pris place à la tribune officielle, aux côtés des membres du gouvernement. Quelques minutes après la cérémonie, Nicolas Sarkozy a sobrement écrit sur Twitter : "C’est notre devoir de garder en mémoire le sacrifice de tous ceux qui ont donné leur vie pour libérer notre pays".
C’est notre devoir de garder en mémoire le sacrifice de tous ceux qui ont donné leur vie pour libérer notre pays -NS #11novembre
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 11 Novembre 2015
"Lors des cérémonies patriotiques, j’ai toujours invité les anciens chefs d’États même s’ils n’ont pas toujours répondu", a de son côté déclaré François Hollande sur France 2. "Nicolas Sarkozy est là aujourd’hui, très bien. Je souhaite que ces cérémonies rassemblent au-delà des clivages. Nous sommes tous ensemble pour les valeurs de la République qui appartiennent à tous", s’est félicité le président.