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Invitée sur le plateau de "Questions d’Info" sur LCP ce mercredi, Marine Le Pen évoquait son éventuel cumul des mandats en cas de victoire dans le Nord-Pas-de-Calais. Si les autres le faisaient ou l’avaient fait, elle le ferait également.
La présidente du Front nationale est montée sur le plateau de l’émission "Questions d’Info" sur LCP ce mercredi 4 novembre. Marine Le Pen a été notamment interrogée sur un éventuel cumul des mandats de sa part, en cas de victoire aux élections régionales 2015.
Marine Le Pen n’est pas en situation de cumul
Alors que son interlocuteur lui demande : "Si vous gagnez la présidence de la région Nord-Pas-de-Calais, abandonnerez-vous votre poste au Parlement européen ?", elle a répondu d’un air étonné par un "non, pourquoi ferais-je cela ?" Selon ses explications, elle ne se trouve pas en situation de cumul, car il est parfaitement possible d’être à la fois député européen et président d’exécutif. "Si je m’aperçois que je ne peux pas faire les deux, alors j’abandonnerai mon mandat de député européen", a ajouté la présidente du parti extrême droite sur le récit de Metro News.
Contre le cumul des mandats
A propos de la possibilité pour Marine Le Pen de rester à la tête de la région tout en effectuant sa campagne présidentielle, elle a répondu qu’elle allait demander à Ségolène Royal, à François Hollande ou à Nicolas Sarkozy qui étaient déjà à la tête d’un exécutif pendant leur campagne.
Par ailleurs, une page intitulée "Non au cumul des mandats" est clairement visible sur le site du parti. "Nous avons clairement dit que nous étions contre le cumul des mandats, mais nous appliquerons le non-cumul quand tous les autres se l’appliqueront aussi", insiste Marine Le Pen.
De nouvelles lois en vigueur en 2017 et en 2019
La présidente du FN respecte bel et bien les règles du cumul des mandats mais en 2017, les donnes vont changer. Une nouvelle loi qui ne concerne pas Marine Le Pen, entrera en vigueur, selon laquelle "il sera impossible de cumuler une fonction de député/sénateur et un mandat exécutif local". En 2019, un nouveau cas de figure apparaîtra encore et un député européen ne sera plus autorisé à cumuler son mandat avec les mandats exécutifs locaux, tels que maire, adjoint au maire, président ou vice-président de conseil départemental ou régional.