Le gouvernement est inquiet face à la montée du Front national dans certaines régions de la France en vue des élections régionales. Des alliances seraient en vue.
François Hollande a mis en garde contre le vote Front national aux élections régionales de décembre, estimant que le fait d’avoir une ou des régions dirigées par le FN aurait un impact négatif en France comme à l’étranger. "On ne joue pas avec des votes pour envoyer un message parce qu’on est en colère. Chaque citoyen est responsable", a déclaré le chef de l’Etat sur RTL. A côté, le parti de Marine Le Pen progresse dans les sondages et convoite au moins trois régions, à l’instar de la PACA, du Nord ou encore du Grand Est.
Un sondage publié dimanche prédit une possible victoire de Marion Maréchal-Le Pen en PACA, avec 37% des voix au second tour, devant Christian Estrosi (34%). Relégué à la troisième place (29%), Christophe Castaner essaie tant bien que mal de se faire une place dans le paysage. De même dans le Grand Est, le vice-président du parti d’extrême droite Florian Philippot tend à prendre une place de choix dans les intentions de vote. Mais c’est surtout autour du cas ’Pierre de Saintignon’ que se concentrent les inquiétudes socialistes. Ces dernières semaines, la polémique a enflé en interne sur le manque de notoriété du candidat socialiste dans le Nord. A côté ses adversaires s’imposent Marine Le Pen (FN), que les sondages donnent en tête, et Xavier Bertrand (LR).
Face à cette menace, François Hollande et Manuel Valls sont à pied de guerre pour combattre le FN dans cette campagne. Le Premier ministre est d’ailleurs sur le point d’organiser comme pour les départementales un nouveau tour de France des régions jugées les plus sensibles avec en point d’orgue la PACA, le Nord et précisément le Grand Est.