Claude Bartolone, est visé par une enquête préliminaire sur un possible emploi fictif. Le candidat PS aux Régionales est soupçonné de l’avoir attribué à l’un de ses collaborateurs. L’investigation a été ouverte par le parquet de Bobigny.
Une enquête préliminaire vise Claude Bartolone
En pleine campagne des élections régionales, Claude Bartolone est visé par une enquête préliminaire portant sur un possible emploi fictif. Une affaire qui tombe vraiment mal pour l’actuel président de l’Assemblée nationale sachant qu’il ne reste plus que deux mois avant le scrutin. Cependant, le parquet de Bobigny veut éclaircir d’éventuels détournements de fonds publics auxquels le candidat socialiste serait impliqué.
Des archives retrouvées par rapport à l’affaire
L’enquête préliminaire a été ouverte au mois de septembre. Un élu de Pantin aurait ainsi bénéficié d’un emploi fictif, quand Claude Bartolone était encore le président du Conseil général de Seine-Saint-Denis entre 2008 et 2012. Les investigateurs précisent que l’affaire intervient suite à la publication d’un rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) d’Ile-de-France sur la gestion de la Seine-Saint-Denis. La Cour s’est alors étonnée de l’excessivité numérique de collaborateurs affectés à la présidence de Claude Bartolone.
Didier Segal-Saurel aurait cédé sa place à Claude Bartolone
L’élu de Pantin en question serait Didier Segal-Saurel. Selon l’opposition de droite, ce dernier aurait pu bénéficier de cet emploi en cédant sa place élective à Claude Bartolone. Le nom du candidat socialiste figure d’ailleurs dans le rapport de la Cour des comptes. En 2008 donc, Didier Segal-Saurel aurait cédé sa place à l’actuel candidat aux régionales dans le canton de Pantin-Est afin de permettre l’élection de Claude Bartolone. Pour rappel, sans cette place, ce dernier ne pouvait pas accéder à la présidence de la région.
Démenti dans l’entourage de Claude Bartolone
L’information est cependant niée par Jean-Luc Porcedo, l’ancien chef de cabinet de Claude Bartolone au conseil général. C’est "totalement faux d’affirmer que cet élu avait laissé sa place éligible à M. Bartolone.", a-t-il soutenu. De son côté, l’actuel président de l’assemblée nationale se dit serein par rapport à cette enquête. Il dénonce par ailleurs, une "campagne de calomnies" à son encontre.