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L’ancien chef de cabinet de Jean-François Copé revient sur l’affaire Bygmalion ce mercredi.
"Le système de fausses factures a servi de financement illégal à la campagne de Nicolas Sarkozy et uniquement de financement illégal à la campagne de Nicolas Sarkozy", a déclaré Guy Alvès, ce mercredi 30 septembre au micro de RTL en expliquant l’affaire Bygmalion. Il a été organisé aux termes de la campagne pour pouvoir couvrir les dépassements, ajoute-t-il.
Dans cette affaire Bygmalion, l’ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé indique que ces dépassements n’étaient pas prévus au départ. "Il s’est avéré que les comptes ont dépassé et qu’il a fallu résorber le delta", dit-t-il.
Etait-ce un détournement d’argent et de surfacturations pour le compte de la société Bygmalion ? "Personne n’a augmenté les tarifs. Les tarifs qui ont été pratiqués ont été ceux du marché et ceux des conditions dans lesquelles nous avons organisé la campagne", se défend Guy Alvès. Il reconnaît sans problème que les tarifs ont dépassé ce qui a été prévu. Lorsque vous commandez 10.000 drapeaux, trois semaines avant, et quand vous les commandez la veille, la prestation est la même mais le prix change, argumente-t-il.