Florian Philippot a son opinion par rapport à l’affaire du financement du Front National dans laquelle le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, a été mis en examen. Selon le vice-président du FN, il s’agit avant tout d’"une affaire politique".
Scandale de financement au sein du FN
Le vice-président du FN dénonce l’"affaire politique" qui entoure la mise en examen du trésorier du parti Wallerand de Saint-Just. Dans cette affaire de financement illégal du Front National, Florian Philippot pointe du doigt l’implication de la ministre de la Justice française. "Il y a évidemment derrière cela l’ombre de Madame Taubira, qui n’a jamais caché qu’elle était une adversaire féroce du Front national", déclare-t-il. Pour rappel, les juges d’instruction soupçonnent le FN, le micro-parti Jeanne et le principal imprimeur du mouvement, Riwal, d’avoir créé un système d’enrichissement frauduleux avec de l’argent public. Plusieurs membres du FN ont été mis en examen le 09 septembre dans le cadre de cette affaire.
Une affaire vide
En réaction à ce scandale, Florian Philippot réagit en décrétant que les faits sont totalement vides. Pour lui, cette affaire vise seulement à retarder le FN dans les élections régionales. En somme, ce serait une manœuvre basse de la part du parti de gauche, qui craindrait une poussée du FN sur le territoire français. Florian Philippot déclare être sûr que cette affaire ne débouchera sur aucune condamnation. "Tout le financement des campagnes électorales a été validé à cinq reprises par la Commission des comptes de campagne, qui est une autorité de la République, et il deviendrait subitement, alors que le Front est à 25/30% des voix, illégal ?", relève le vice-président du FN.
Christiane Taubira, ennemie féroce du FN
Cette affaire, à quelques mois des Régionales, serait donc "une affaire politique", martèle Florian Philippot. Pour prouver un peu plus l’implication de Christiane Taubira, le vice-président déclare également avoir d’autre preuve. "La semaine dernière elle a signé une demande de levée de mon immunité parlementaire vis-à-vis du Parlement européen pour que je puisse être jugé pour diffamation envers l’émirat du Qatar, cette affreuse dictature islamiste dont j’ai eu le grand tort de dire du mal", a affirmé Florian Philippot.