Bastien Millot vient de subir une nouvelle mise en examen pour complicité de financement illégal de campagne électorale. Ce proche de Jean-François Copé avait été précédemment mis en examen pour complicité de faux et usage de faux dans l’affaire Bygmalion, en octobre 2014.
Nouvelle mise en examen pour Bastien Millot
La justice française vient de mettre en examen Bastien Millot, le cofondateur de l’agence de communication Bygmalion. Les motifs à cette interpellation seraient la "complicité de financement illégal de campagne électorale et complicité d’escroquerie", a indiqué son avocate, Me Florence Rault, ce mardi 15 septembre. En effet, les autorités soupçonnent une des filiales de la société, Event & Cie d’avoir implanté un système de fausses factures en accord avec l’UMP pourle financement de la campagne présidentielle de NicolasSarkozy en 2012.
Une mise en examen injustifiée
La défense de Bastien Millot s’insurge pourtant contre cette procédure qu’elle juge injustifiée. "Cette mise en examen n’est pas justifiée et ne correspond pas à la réalité historique des événements. La seule chose qui rattache mon client à cette affaire, c’est qu’il était le président de Bygmalion, la maison mère. Il n’a jamais dirigé Event et n’en a jamais été actionnaire." Les enquêteurs ne peuvent cependant pas laisser passer le plus petit détail dans cette affaire qui s’élève à plusieurs millions d’euros.
13 personnes arrêtées dans l’affaire Bygmalion
Le cofondateur de la société Bygmalion avait été préalablement mis en examen, au mois d’octobre 2014. Sa proximité avec l’ancien président de l’UMP, Jean-François Copé lui a valu une interpellation sous complicité de faux et d’usage de faux. Bastien Millot a toujours contesté tous les faits qui lui ont été reprochés, à l’opposé de trois de ses collègues. Dans cette affaire Bygmalion autour de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, treize personnes ont été mises en examen depuis l’année dernière.