Le dossier est clos. La justice a prononcé mardi un non-lieu général dans l’affaire des pénalités imposées à Nicolas Sarkozy, mais payées par l’UMP, pour le dépassement de son plafond de dépenses de campagne en 2012.
Conformément aux réquisitions du parquet, les juges d’instruction en charge de l’affaire des pénalités de l’UMP ont prononcé un non-lieu général dans l’un des dossiers qui auraient pu gêner les ambitions présidentielles de Nicolas Sarkozy. En juillet dernier, le Parquet de Paris avait requis un non-lieu dans cette enquête.
Pour rappel, les frais de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 qui s’élevaient à 22,5 millions d’euros avaient été rejetés, mais l’UMP avait réglé la note, qui s’élevait à 500 000 euros. L’ancien président de l’UMP, Jean-François Copé , avait été alors mis en examen pour abus de confiance, tout comme l’ex-trésorière du parti, Catherine Vautrin. Dans cette affaire, Nicolas Sarkozy avait été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté. Après sa reconquète de l’UMP, Nicolas Sarkozy avait décidé de rembourser la somme déboursée par son parti devenu depuis Les Républicains.
Devant le juge, Nicolas Sarkozy avait critiqué le "rôle joué dans cette affaire par François Fillon", selon une source proche de l’enquête, et dénoncé une procédure "instrumentalisée dans le but de l’atteindre personnellement".
"Je me réjouis pleinement de cette décision qui est parfaitement juste. J’avais déjà fait savoir après sa mise en examen qu’elle était infondée et qu’il ne pourrait être poursuivi", a réagi Hervé Temime, avocat de Jean-François Copé.