Claude Bartolone a évoqué la crise des migrants que traverse l’Europe actuellement. Pour lui, "ce ne sont pas des migrants, ce sont des réfugiés". Le président de l’Assemblé nationale a précisé que leur accueil est une question d’honneur pour le pays.
Invité sur le plateau de BFMTV dimanche soir, Claude Bartolone est revenu sur la crise des migrants et la position de la France sur le sujet. D’emblée, le président (PS) de l’Assemblée nationale et candidat aux régionales en Ile-de-France estime que la France doit accorder l’hospitalité aux migrants. Selon lui, l’accueil des réfugiés est "une question d’honneur pour notre pays et d’une certaine manière pour notre civilisation".
Claude Bartolone s’est également exprimé sur le fait qu’une majortié de Français sont plutôt opposés à l’accueil des migrants. "Si on ne faisait confiance qu’aux sondages, certaines positions nous feraient honte", a-t-il expliqué. Il serait même prêt à perdre les élections que de dire que "les français n’en veulent pas donc je baisse les armes". Il a tenu en outre à préciser qu’il vallait mieux parler de "réfugiés" et non de "migrants". "Ils viennent parce qu’ils sont menacés de mort. Ils ne viennent pas pour prendre notre boulot ils viennent pour sauver leur peau", insiste-t-il.
Des propos qui font suite à sa réaction après la mort du petit syrien, échoué sur une plage turque, la semaine dernière. Il promettait, s’il est élu en décembre, de faire de la région Ile-de-France "le fer de lance d’un mouvement de réalisation de ces centres d’accueil, institutions et organismes dont elle ne peut être que naturellement inspiratrice et pilote".