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François Hollande a rappelé aujourd’hui que Daech est le plus grand danger. Face aux menaces terroristes, « nous devons nous préparer à d’autres assauts et donc nous protéger », a déclaré le président de La République lors de la réunion des ambassadeurs à Paris.
Exposée à une menace terroriste, la France doit se protéger
Lors d’un discours devant les ambassadeurs français réunis à Paris, François Hollande a évoqué la menace terroriste qui plane sur la France. Après l’attaque dans le train Thalys vendredi dernier, le président de la république a souligné que "nous sommes toujours exposés et l’agression qui s’est produite vendredi aurait pu dégénérer en un carnage monstrueux".
Pour le locataire de l’Elysée, "nous devons nous préparer à d’autres assauts et donc nous protéger." Dans son allocution, François Hollande a alors dénoncé le Daech qu’il taxe de " plus grand danger." "Cette organisation contrôle un vaste territoire (...) dispose de ressources importantes liées à des trafics de toutes sortes, a des ramifications sur l’ensemble du globe. Cette organisation enrôle, endoctrine, encadre pour tuer à une plus grande échelle", a-t-il précisé.
Déterminé à lutter contre le terrorisme, François Hollande a soutenu que " le recours à la force est nécessaire".
La crise en Syrie au centre de la réunion des ambassadeurs
Lors de cette réunion de l’ensemble des ambassadeurs de France, le président de la République a également évoqué la crise en Syrie. Il a alors martelé que la résolution de cette crise nécessite la "neutralisation" de Bachar Al-Assad et "la participation de tous". Il a alors expliqué que "La transition politique en Syrie est une nécessité. Le Conseil de sécurité l’a reconnu en adoptant la semaine dernière une déclaration, la première depuis deux ans. Elle va dans cette direction. C’est un pas important"
Crise des migrants : le président annonce un sommet à Malte en novembre
L’afflux des migrants en Europe préoccupe également le président de la République. Il craint d’ailleurs que cette situation exceptionnelle dure. Les pays européens doivent, selon le président, opter pour une une "répartition équitable" des migrants. Il a aussi annoncé la tenue d’un sommet à Malte. L’objectif est de venir en aide aux pays de départs des migrants.