Alors que la Russie avait annoncé, jeudi, un accord entre le Kremlin et l’Elysée sur le dossier des navires Mistral, François Hollande a déclaré que pour l’instant rien n’a été décidé. Toutefois, "les discussions sont engagées", a-t-il précisé.
Jeudi, Vladimir Kojine, conseiller pour la coopération militaire et technique du président russe a annoncé que "Les négociations sont déjà entièrement achevées" concernant le dossier des navires Mistral, qui ternit les relations entre la France et la Russie. "Tout a déjà été décidé - et les délais, et la somme", a-t-il précisé.
Mais cet accord sur un dédommagement de la Russie a été démenti par l’Elysée ce vendredi. "Des discussions sont engagées", indique le président qui a ajouté que "Pour l’instant, il n’y a pas d’accord mais nous travaillons à trouver des solutions" . "Je prendrai la décision dans les prochaines semaines", a précisé François Hollande.
De son côté, le Premier ministre a lancé que "Nous aurons l’occasion de nous exprimer dans quelques jours, dans quelques semaines, et des décisions dans ce domaine-là seront prises à la fin de l’été"
1.2 milliard d’euros devraient être versés par la France à la Russie en dédommagement pour la non-livraison de ces deux navires de guerre polyvalents pouvant accueillir un état-major embarqué ou un hôpital, transporter des hélicoptères, des chars ou des chalands de débarquement, rappelle 20minutes.
Le contrat conclu sous la présidence de Nicolas Sarkozy stipulait que le Vladivostok et le Sébastopol devaient être livrés en novembre 2014 et en automne 2015. Mais à cause du rôle de Moscou dans la crise ukrainienne, les autorités françaises ont annoncé le report de la livraison des navires en novembre 2014.