La présidente du Front national a rencontré, hier, le président de la chambre basse du Parlement russe au cours d’une visite discrète à Moscou. La rencontre s’est tenue à huis clos.
Les observateurs se demandent toujours ce qu’est allée faire secrètement Marine Le Pen en Russie. Elle s’est rendue au pays de Vladimir Poutine en toute discrétion, et a notamment rencontré Sergueï Narychkine, le président de la chambre basse du parlement Russe, qui figure sur la liste des personnes sanctionnées par l’Union européenne en raison de la crise ukrainienne.
La rencontre s’est déroulée à huis clos, alors que les médias russes et étrangers avaient été invités à y assister. Hier, à la dernière minute, ces derniers ont été prévenus que celle-ci se déroulerait finalement sans accès à la presse et que sa retransmission en direct à la télévision russe était annulée.
À l’issue de l’entrevue, la Douma a diffusé un communiqué où le président félicite la présidente du FN pour le score aux élections départementales, qui ont eu lieu en mars dernier, et affirme que le parti d’extrême droite constitue "le temps et l’esprit de la France moderne" et est "l’une des principales forces politiques en Europe".
Toujours d’après ce communiqué, la rencontre a permis d’examiner les perspectives de relations entre parlementaires russes et français. Autre raison de la visite de Marine Le Pen, une discussion autour du prêt de 9 millions d’euros consenti par une banque du pays au parti de la fille de Jean-Marie Le Pen. Le prêt avait été révélé en décembre dernier et avait fait polémique.