Un sondage Odoxa a montré la contestation de la majeur partie à la candidature du chef d’Etat actuel à sa propre succession et ce jusque dans son propre camp. En effet, mêmes avec les sympathisants de gauche, il n’a obtenu que 44% d’avis favorables.
Le président de la République, François Hollande, commence à poser les repères de sa candidature pour sa propre succession. Cependant, les choses semblent être compliquées pour lui qui espère être réélu en 2017. D’ici là, il faudra reconquérir son électorat car, selon un sondage Odoxa pour le Parisien/iTélé, seuls 21 % des Français sont d’accord pour qu’il se représente pour la prochaine élection présidentielle. Les 79% restants se répartissent comme suit : 77% renonçant à sa candidature et 2% d’indécis.
Le fait qu’il n’y ait que 21% des Français qui soient favorables à sa candidature pour un éventuel second mandat est plutôt inquiétant mais par rapport à celui d’Octobre dernier où ils n’étaient que 15% à le vouloir, c’est un peu mieux.
Reconquête difficile à gauche
Un travail de titan attend le locataire de l’Elysée pour reconquérir les sympathisants de gauche. En effet, 44% de ces derniers (moins de la moitié) sont d’accord avec l’idée qu’il se représente à nouveau en 2017. Fort logiquement, à droite, cette idée a été rejetée à plus de 90%.
Principale difficulté : la finance…
En vue de sa réélection, François Hollande a cette semaine commencé à faire d’importantes manœuvres et cela n’a pas échappé aux sondés. Ils sont plus de 58% à penser que le président était déjà en train de commencer sa campagne pour les élections présidentielles en 2017. 41% d’entre eux pensent le contraire et 1% n’ont pas donné leur opinion.
A nouveau renoué avec son discours fondateur du Bourget, François Hollande a désigné ce mardi que son adversaire était la finance. Après trois années jour pour jour passé à la tête du pays, un air de campagne électorale glanait lors du meeting de Carcassonne où toute une foule acquise à sa guise était présente. A cette même occasion, il a annoncé en quelque sorte son projet : " Il faisait le temps que vous savez… Le soir, j’étais à Berlin. Aujourd’hui, je reviens de Berlin. Et je suis dans l’Aude pour dire le chemin parcouru et dire ce qui reste à accomplir."