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Accusé de détenir un compte caché en Suisse, Jean-Marie Le Pen évoque une offensive générale à son encontre. Refusant de s’expliquer, il s’en prend à Mediapart qui a divulgué l’information.
Le président d’honneur du Front national a été accusé par le site d’information en ligne Mediapart d’avoir détenu un compte caché en Suisse. Mardi sur France Inter, Jean-Marie Le Pen évoque une offensive générale à son encontre. "Ça fait partie de l’offensive générale lancée contre nous", a lancé le fondateur du FN.
"Je ne suis pas tenu de m’expliquer sur ce que dit n’importe qui, en particulier des organes para-policiers chargés de semer la perturbation dans la classe politique", a-t-il ajouté. "C’est comme ça qu’ils gagnent leur croûte. Ils manient le scandale, le on dit", a poursuivi l’eurodéputé. Refusant de s’expliquer, il a sèchement conclu l’interview : "je n’en dis pas plus, merci".
Le parquet de Nanterre confirme
Le parquet de Nanterre, confirmant l’information de Mediapart, a indiqué ce mardi avoir reçu un signalement de la cellule de renseignements financiers Tracfin concernant des soupçons de compte bancaire caché en Suisse par le président d’honneur du FN. "Ce signalement va être étudié par la procureure Catherine Denis et la division financière pour décider des suites judiciaires à lui donner", a fait savoir le parquet, sans toutefois confirmer les détails et les montants évoqués par le site d’information en ligne.
Autres affaires sur le feu
Le dirigeant historique de l’extrême droite n’est pourtant pas le seul dont les finances intéressent les juges : une autre enquête se penche sur le financement du FN et de ses campagnes électorales depuis l’accession de Marine Le Pen à la présidence du parti. Cinq personnes physiques ainsi qu’une personne morale, la société Riwal, ont été mises en examen ces derniers mois.