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Pour Najat Vallaud-Belkacem, la loi ne devrait pas être ambivoque. Elle a pris le cas de Dieudonné pour illustrer ses propos.
Ce sont les propos que la ministre a tenus en réagissant aux échanges que le chef de l’Etat a eu avec des lycéens sur Dieudonné, dans Le Supplément sur Canal+ (Le Point). Ce dernier étant condamné pour apologie au terrorisme et appel à la haine racial. Najat Vallaud-Belkacem a rajouté que, "des jeunes qui ont l’air parfaitement raisonnables, de réfléchir par eux-mêmes et qui en arrivent à des interrogations qui nous perturbent. C’est bien qu’ils les expriment [...], à nous de leur répondre aussi que le racisme, l’antisémitisme, l’apologie du terrorisme sont des délits et pas des opinions".
Elle affirme que lorsque le Premier ministre a interdit les spectacles de l’humoriste à polémique, beaucoup plus de Français auraient dû se mettre derrière le chef du gouvernement, au lieu des seuls politiques, intellectuels et société civile. La ministre fait le parallèle avec Charlie l’Hebdo et dit qu’on fait preuve de deux poids deux mesures en termes de liberté d’expression et de presse.