Après les départementales, les régionales seront la prochaine grande bataille des partis politiques de France.
A la vue des tendances qui s’étaient dessinées aux dernières départementales, il se pourrait que le PS soit spolié des régions dont il en détient la majorité.
L’Ile-de-France à couteau tiré entre le PS et l’UMP
Dans la dégringolade actuelle du PS, autant dire que la victoire de l’UMP dépend du ralliement du centre. Une éventualité au premier tour qu’à évoqué le candidat du MoDem, Yann Wehrling, tandis que celui de l’UDI entend faire cavalier seul.
Le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, le test grandeur nature de Marine Le Pen
Jusqu’à maintenant elle tergiverse. Sa défaite pouvant lui être fatale pour sa place à la tête du Front national, notamment si sa nièce remporte la PACA. L’UMP entend lui opposé Xavier Bertrand, l’UDI Valérie Létard et le PS Pierre de Saintignon.
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, double ticket du PS
Le parti socialiste entend prendre cette région en mettant deux personnages-clé : la secrétaire d’État chargée du Commerce, Carole Delga, et le président du Conseil régional du Languedoc-Roussillon, Damien Alary. Si l’UMP n’a pas encore choisi son candidat, le FN est déjà sur le pied de guerre avec l’eurodéputé Louis Aliot. Ce dernier est déjà sur le terrain depuis 6 mois et se dit prêt à abandonner ses autres mandats en cas de victoire.
La Rhône-Alpes-Auvergne, un enjeu de ralliement
Il y aura trois grosses pointures : Frank Reynier (UDI), Laurent Wauquiez (UMP) et Jean-Jacques Queyranne (PS). Ce dernier est le tenant actuel de la région. Il conditionne sa victoire au ralliement à son camp du centre ; dans la même logique, la droite aura des chances certaines de l’emporter sous la condition de la fusion de leur force.
La PACA, point focal de la lutte contre l’influence grandissante du FN
Il a été prévu au début la candidature du président d’honneur du Front national. Mais en raison de son dernier dérapage, sa petite-fille, Marion Maréchal-Le Pen prendra sa place. Le FN y a fait un bon score lors des dernières départementales. Si le PS fait figure de cheval boiteux, l’UMP compte bien défaire ce qu’il considère comme une menace sérieuse pour la France, le FN. Le parti de Nicolas Sarkozy a désigné Christian Estrosi.