La loi votée en 2013 pour les départementales a fait bouger les lignes de la participation féminine en politique.
Certes le nombre est timide, mais on enregistre tout de même une progression. Les femmes présidentes de conseils départementaux passent de 4 à 8 (Francetv). C’est peu pour les 98 conseils départementaux à travers toute la France. L’obligation de la parité dans le nombre de binôme n’a pas changé grand-chose.
Les 8 présidentes élues le 2 avril sont : Martine Vassal (UMP) dans les Bouches-du-Rhône, Valérie Simonet (UMP) dans la Creuse, Christine Bouquin (divers droite) dans le Doubs, Nathalie Sarrabezolles (PS) dans le Finistère, Josette Borel-Lincertin (PS) en Guadeloupe, Sophie Pantel (PS) en Lozère, Hermeline Malherbe (PS) dans les Pyrénées-Orientales et Nassimah Dindar (UDI) à La Réunion.
A y insister un peu on pourrait ramener ce nombre à 10 en ajoutant Anne Hidalgo, la maire PS de Paris et Josette Manin (divers gauche) de la présidence du conseil général de Martinique. Au total, elles sont 10 femmes à la tête des 101 départements français.
Margaux Collet, membre du conseil d’administration de l’association Osez le féminisme, affirme de son côté que le nombre de 10 femmes président de conseil départemental est une avancée. Une avancée parce que c’est grâce à la loi votée en 2013 sur l’obligation de la parité des binômes aux départementales qu’on est parvenu à ce résultat. En effet, grâce à cette disposition légale, la moitié des élues aux départementales sont des femmes, soit 2000 conseillères départementales. On est ainsi passé de 500 à cet effectif. Si cette loi de 2013 n’a pas été votée, on n’aurait arrivée à ce résultat que vers 2131.