Au cours d’une interview portant sur le crash A-320 et l’enquête y afférante, Manuel Valls a préféré jouer dans la prudence en ne se prononçant pas sur les faits. Il a toutefois lancé un appel au rassemblement pour toute la France devant ces récents événements.
Crash A-320 : Manuel Valls se veut prudent
Son avis sur l’enquête relative au crash de l’A-320, Manuel Valls préfère le délivrer en toute prudence. Il s’est simplement contenté de déclarer que "par principe il n’y aucune piste qui peut être écartée". Et d’ajouter, "il faut attendre la fin de l’enquête malgré, les déclarations du procureur hier". D’après le premier ministre, le geste ne peut être ni classé de suicidaire, ni de fou et encore moins de criminel.
Ne voulant pas s’aventurer longtemps sur ce terrain, il a juste précisé que c’était à la compagnie d’apporter des éclaircissements sur l’affaire en apportant le maximum d’éléments. Ainsi, dit-il, tous pourront comprendre la raison qui a fait que le co-pilote ait commis ce geste effrayant.
Si pour toute l’affaire, l’hôte de Matignon a joué la carte de la prudence, il n’a toutefois pas tari d’éloges pour "saluer l’extraordinaire travail des services de l’Etat français" en citant les secours aux services administratifs et les forces de l’ordre.
Les départementales ne sont pas encore jouées.
Egalement interrogé sur son opinion par rapport au scrutin départemental, Manuel Valls a tenu à assurer que rien n’était encore décidé à l’avance. Le chef de l’exécutif invite d’ailleurs toutes les personnes à aller aux urnes pour les votes du second tour.
Interrogé par Bruce Toussaint par rapport à un éventuel remaniement, Manuel Valls a annoncé un possible départ des futurs candidats aux élections régionales. Il appelle notamment au rassemblement en assurant une "porte ouverte" aux écologistes. Il évoque pour cela l’aspiration des français pour une cohésion après les évènements de janvier.
Dans la foulée, le premier ministre a renouvelé son opposition au parti du FN et à son programme économique. Il a d’ailleurs vivement critiqué les partisans du ni-ni.