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Il s’agissait pour Nicolas Sarkozy d’enfoncer davantage François Hollande et de s’assurer les départementales.
C’est en IIIe-et-Vilaine que Nicolas Sarkozy lance un débat entre les deux tours des départementales (20 Minutes). Les socialistes au pouvoir gaspillent les ressources de l’Etat lance-t-il. Pour bien illustrer ses propos, il a pris en exemple le conseil départemental d’Ille-et-Vilaine. Les caisses du conseil sont en effet vides alors que pas grand-chose n’a été entreprise, affirme-t-il. "Qu’il est bien loin le temps où Pierre Méhaignerie présidait le conseil général d’Ille-et-Vilaine, qui était cité nationalement comme exemple d’innovation. Aujourd’hui, quand on parle du conseil général socialiste d’Ille-et-Vilaine, on le cite comme exemple de gabegie et d’inefficacité" a-t-il déclaré.
Au niveau local, le chef de file de l’UMP Isabelle Le Callennec semble avoir soufflé la situation au président de l’UMP. Communication politique étant, il a pris la décision de s’y rendre pour bien mettre au pilori François Hollande et son équipe. Isabelle Callennec regrette qu’alors qu’on a augmenté les impôts et les budgets de fonctionnement, rien de palpable n’a été senti aux termes du mandat du conseil départemental sortant.
Jean-Louis Tourenne, président du conseil sortant réagit vivement. C’est de la pure calomnie, dit-il. L’IIIe-et-Vilaine est le 74e de la France sur la question de la pression fiscale et 82e pour les dépenses de fonctionnement. Interpellé également par le mauvais tour que lui joue la droite, Jean-Luc Chenut, chef de file des socialistes pour les départementales, explique que 90% des frais de fonctionnement évoqué ont été versés aux prestations sociales des personnes du troisième âge, ainsi qu’aux handicapés.