La députée de Paris déplore l’absence d’"idées neuves" et "solutions susceptibles de combattre la crise écologique et sociale".
A quelques semaines des élections départementales, et alors que le gouvernement envisage un éventuel retour des écologistes à l’issue des scrutins des 22 et 29 mars, Cécile Dufflot déplore que "la situation de notre pays s’aggrave et qu’aucune idée neuve ne soit proposée", rapporte Le Monde aujourd’hui.
"Si demain un nouveau gouvernement faisait une politique qui répond aux besoins de la société française, nous y mettrons toute notre énergie", assure l’ancienne dirigeante d’Europe Ecologie-Les Verts, dont plusieurs membres souhaitent un retour au gouvernement, près d’un an après le refus des écologistes de participer au gouvernement de Manuel Valls.
"Individuellement, oui, certains sont tentés d’y participer. Mais une addition d’individus ne fait pas une histoire collective", juge Cécile Duflot. Selon elle, "il faudrait un changement de modèle, où l’écologie soit centrale", alors que "ce gouvernement est prisonnier de vieux schémas" comme l’attachement au nucléaire.
L’attitude de Jean-Vincent Placé, en particulier, est surveillée de près au sein d’EELV. Le sénateur de l’Essonne ne cache pas ses ambitions ni ses contacts, réguliers selon lui, avec Manuel Valls et François Hollande.
Cécile Duflot ironise à propos de "certains" membres de son parti pour qui, "quelle que soit la politique menée, il faut quand même des écologistes au gouvernement pour empêcher de petites catastrophes".