Nicolas Sarkozy : une alternative à la politique de François Hollande est possible

L’ancien locataire se désolidarise de l’annonce du gouvernement qui se félicite de l’amélioration des conditions économiques actuelles. Il affirme qu’au bout de 3 années de mandat de François Hollande, la France n’a connu qu’une succession de contreperformance économique, reflétée ne serait-ce qu’en termes de croissance économique : 0,3 % en 2012, 0,3 % en 2013 et 0,4 % en 2014.

L’annonce de la baisse du chômage lui laisse dubitatif, et, malgré la grande promesse pour 2015 (conséquemment à une bonne croissance économique), Nicolas Sarkozy rappelle qu’il y a 104000 chômeurs de plus déjà prévus pour cette année. Il n’y a que la Croatie qui est au même niveau que la France.

L’embellie économique ne profitera pas à la France parce que le régime en place n’a pas su adopter les réformes qu’il a fallu, a-t-il fait valoir. Ce qui n’est pas le cas des autres pays de l’Europe comme l’Espagne ou l’Italie. La France risque de perdre son aura de deuxième puissance économique du Vieux continent. De toute façon, l’exercice au pouvoir actuel du PS a dépité les patrons d’entreprise qui ont depuis servi de "punching ball".

Son retour à la tête de l’UMP a pour finalité la reconquête de la magistrature suprême. L’ancien président de la République annonce déjà que si cela se concrétise, il réparera les dégâts que François Hollande a occasionné jusqu’ici, et qui malheureusement se poursuit… Et cette entreprise de reconquête est en bonne voie, l’UMP n’a pas démérité dans les élections partielles de dimanche dernier.

Pour plus d’efficacité, tendre de manière efficient au rassemblement des forces du centre droit, l’UMP changera de nom au printemps prochain.