C’est sans surprise que la motion de censure déposée par l’UMP a été rejetée. Par conséquent, la loi Macron est adoptée en première lecture.
La motion de censure déposée par l’opposition pour renverser le gouvernement n’a pas été adoptée avec 234 voix pour sur les 289 nécessaires. Le projet de loi Macron est donc automatiquement adopté par l’Assemblée nationale - en première lecture - et doit désormais être examiné par le Sénat.
Suite à l’emploi de l’article 49-3 de la Constitution par le Premier ministre pour faire passer le projet de loi Macron sur la croissance et l’activité,une motion de censure a donc été déposée par l’UMP mardi 17 février mais ce jeudi, les députés français ont rejeté cette motion de censure de l’opposition.
Soulagement pour le gouvernement
Le gouvernement de Manuel Valls a conservé la confiance de l’Assemblée. Une fois encore, 234 députés ont approuvé la motion de censure alors qu’il en fallait 289 voix pour la faire approuver.
L’engagement du 49.3 était "un acte d’autorité", a défendu Manuel Valls.
"On ne joue pas aux dés avec un texte aussi important pour notre pays. On ne prend pas de risque face à l’irresponsabilité, l’immaturité de certains", a affirmé le Premier ministre avant le vote portant sur cette motion de censure.
Après les intervention des six présidents des groupes parlementaires, Manuel Valls a déclaré "ma responsabilité, c’est de faire avancer notre pays, de le réformer".
La loi Macron adoptée en première lecture
Manuel Valls a finalement réussi à faire passer la loi Macron, en force. Face à la motion de censure déposée par l’UDI et l’UMP, l’Assemblée nationale a maintenu sa confiance au gouvernement.
Cette première utilisation de l’article 49-3 de la constitution sous la présidence de François Hollande permet ainsi à la loi Macron d’être adoptée, comme l’a souligné le président de l’Assemblée Nationale - Claude Bartolone - à l’issue du vote.