Le président de l’UDI "regrette" que la ligne prônée par Alain Juppé ne soit pas majoritaire face au Front national qui "n’est pas un parti républicain".
Jean-Christophe Lagarde se désole des clivages au sein de l’UMP, commente Le Figaro aujourd’hui. Il avoue "regretter" que la ligne prônée par Alain Juppé, qui voterait PS dans le Doubs, alors que l’UMP a recommandé le vote blanc ou l’abstention, ne soit pas majoritaire face au FN qui "n’est pas un parti républicain".
"Nous avons toujours eu cette ligne" a-t-il dit. "C’est d’ailleurs la ligne que Jacques Chirac avait imposée à l’ensemble de la droite il y a une vingtaine d’années, une ligne que je souhaite que l’UMP conserve". Lagarde regrette aussi que ce ne soit pas le cas de tout le monde aujourd’hui, en saluant la prise de position "claire et fidèle" d’Alain Juppé.
L’UMP a tranché hier soir en optant de justesse pour le "ni-ni", c’est-à-dire ni PS, ni FN à la législative partielle du Doubs. Son président, Nicolas Sarkozy, n’est pas d’accord. Il plaidait pour une inflexion avec un texte appelant à faire clairement barrage au Front national, une délicate synthèse après l’appel explicite à voter PS d’Alain Juppé.