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Selon la présidente du Front National, "nous payons la baisse des moyens accordés à nos services de renseignement."
Invitée de France 2 dans Les quatre vérités, Marine Le Pen est convaincue suite à l’attentat de Charlie Hebdo que " la nation est attaquée, notre culture, notre mode de vie. C’est à eux que la guerre a été déclarée." D’après la présidente du Front National, "la France doit être en guerre à partir de maintenant contre le fondamentalisme islamiste". Et d’ajouter, "Ils sont en guerre contre la France".
La veille, plusieurs élus de droite avaient estimé que la France était actuellement en état de guerre. "En guerre contre la barbarie", ont lancé Eric Woerth, Christian Estrosi, Eric Ciotti.
"Cela fait des semaines, des mois, des années, que j’alerte sur les dangers du fondamentalisme sur notre territoire", avait déclaré Marine Le Pen, qui disait avoir déjà prévenu sur "le danger du retour programmé de ceux qui sont allé faire le jihad". Tout comme le jugement du sénateur Stéphane Ravier qui pense que "la classe politique a diabolisé le FN parce qu’il a eu raison trop tôt".
La présidente du FN s’est notamment félicitée de la "réaction populaire salvatrice", suite aux mobilisations de mercredi soir dans de nombreuses villes françaises." Mais il faut que les politiques prennent le relai", affirme-t-elle en proposant toute une batterie de précautions que la droite a déjà martelé depuis des mois. Parmi eux, " maîtrise de nos frontières, déchéance de la nationalité, renforcement des moyens accordés à la police."
