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Face à la distorsion de son au sein de l’exécutif, Cambadélis rappelle qu’on joue dans un même orchestre.
RTL rapporte que Jean-Christophe Cambadélis a choisi le camp de Ségolène Royal. Le premier secrétaire du PS, qui juge que la hausse du prix des billets de la SNCF est "douloureuse pour le porte-monnaie", appuie le combat de la ministre de l’Écologie.
Comme elle, il est d’avis qu’il y a "des choses à faire" sur le contrôle des prix. Ségolène Royal veut en effet "réformer par décret la façon dont l’État contrôle les prix des transports publics et notamment du train".
Jean-Christophe Cambadélis appelle toutefois à "un peu plus de coordination" au sein de l’équipe exécutif. Le secrétaire d’État chargé des Transports, Alain Vidalies, avait en effet donné son aval à la décision de la SNCF d’augmenter ses tarifs, quelques jours avant la réaction de l’ancienne présidente de la région Poitou-Charentes.
Le refus du ministre de l’Ecologie est catégorique : "Je ne suis pas en accord avec l’annonce de l’augmentation des tarifs de la SNCF", a-t-elle annoncé. En pleine festivité de fin d’année, l’entreprise a indiqué qu’à partir du 31 décembre, le prix des tarifs augmenteront de 2,6%, selon le type de train et de billet.
Alors que le secrétaire d’État aux Transports Alain Vidalies avait défendu la décision afin d’améliorer la qualité du service pour les voyageurs, la ministre de l’Écologie a jugé que c’est "un mauvais signal" envoyé aux consommateurs. La SNCF doit rester "un outil de transport de masse", estime-t-elle.